C'est une histoire vraiment effrayante. L'intelligence artificielle, cette invention faite pour le bien de l'humanité, se transforme subitement en monstre. Créée pour servir ses créateurs, elle se retourne contre eux, veut les détruire, les remplacer…
Qui n'a pas vu la scène mythique dans Terminator où le T-800, après avoir explosé, brulé et avoir été coupé en deux, avance encore et encore et poursuit sa mission. Rien ne peut l'arrêter. C'est la fin de l'humanité.
L'intelligence artificielle semble n'avoir qu'un seul but : nous détruire. Elle veut tout simplement nous anéantir, nous remplacer… Et, ensuite, elle voyagera tranquillement dans le temps pour nous réduire encore et encore en miettes…
Mais ça, c'est de la science-fiction. Certes, aujourd'hui, il existe un certain nombre de logiciels extrêmement avancés, qui ont des algorithmes évolutifs. Mais la machine n’est ni consciente d’elle-même, ni intelligente. Elle exécute les tâches qu'on lui donne.
Par exemple, quand on puise dans la connaissance globale du droit pour prendre des décisions de manière très pointue et très argumentée. Ou, dans le domaine médical, quand la machine étudie les dossiers de patients de manière très fouillée et aboutit à un diagnostic parfois meilleur que celui du médecin.
Au Japon, l'agence de pub McCANN utilise un "directeur artistique" doté d’une intelligence artificielle. Issue du projet « Creative Genome », cette intelligence artificielle renforce les rangs de la création de l'agence. L'intelligence de McCANN a ingéré des millions de données et contenus au fil de ses activités. Certes, elle est sur le papier capable de donner des indications sur des publicités ou des directions créatives. Mais, au final, elle ne comprend pas la logique des émotions humaines.
Sans le savoir, notre comportement est déjà analysé par des programmes à longueur de journée. Ces algorithmes analysent notre comportement afin de nous proposer les films que nous aimons, la musique que nous préférons ou les chaussures qui peuvent nous plaire.
Deepbach a été créée par Sony Paris. C’est une machine capable de produire de la musique après avoir analysé plus de 350 morceaux de Bach. Deepbach ne crée pas de musique à proprement parler, elle fait une moyenne et produit quelque chose de comparable à l'original. Les inventeurs pensent qu'une machine pourrait bientôt créer les tubes et tendances musicales de demain sur la base de nos données et nos préférences. Même si c'est époustouflant, il n'existe pas aujourd'hui d'intelligence autonome.
Ce qui effraye beaucoup de monde est de dire qu’au-delà d’un certain point de complexité émerge la conscience. Dotée d’une conscience, la machine serait, comme nous, consciente d'elle-même et pourra prendre des décisions. Une fois connectée, elle aurait accès à tout le contenu stocké dans les ordinateurs de la planète, les smartphones, les capteurs, les caméras de surveillance, les drones, tout ce qui est connecté.
C'est une théorie, un discours. En réalité, on n’en sait rien. N'oublions pas que la plupart des avancées historiques sont passées par une grosse phase de peur et d’incompréhension avant de transformer la façon dont nous voyageons, communiquons et vivons. Nous aimons les histoires, les contes et fables. Nous adorons nous faire peur.
La question la plus importante à mon avis n'est pas de voir comment arrêter l'évolution et comment limiter l'intelligence des machines, mais de comprendre comment nous allons utiliser ce pouvoir qui sera le nôtre. Une machine, certes puissante, agira de la même façon face à une demande de sauvetage ou… d'élimination. Utilisée à bon escient, elle nous donnera accès à une expérience de vie nouvelle qui dépassera largement la fiction et l'imagination.
Nous avons créé quelque chose d’extraordinaire. Maintenant, nous avons peur que notre enfant, une fois devenu ado, nous dise : « Je ne suis plus d’accord ! ».
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